James Barnett

Commission Intereuropéenne 
sur l'église et l'école

Groupe International Interculturel Interconvictionnel



James Barnett : Rapporteur : Group III : Dürres

Pour le tirage au sort je pense que je suis le perdant. Je dois rédiger mon rapport dans les dix minutes. Les autres rapporteurs avaient une nuit pour réfléchir ! En tous cas voilà de quoi il s'agit !

Le titre pour le travail du groupe, c'était :
« Prise de responsabilités des jeunes dans la promotion de la compréhension, du respect et du dialogue : risques et potentiels dans la représentation des religions et des convictions non religieuses, en particulier dans les nouveaux médias »
A l'ouverture de la séance le débat s'agit du bon internet et du mauvais internet. Le bon internet : c'est favoriser les jeunes et les jeunes favorisés. On se réfère à ceux qui ont moins de vingt ans - parfois un peu plus. Ils sont nés avec l'internet.
Dans le contexte du bon internet on rencontre la favorisation des jeunes favorisés. Ca veut dire les jeunes qui arrivent à partager des informations pertinentes et qui savent également utiliser les informations qu'ils reçoivent.
Par rapport au mauvais internet nous mentionnions les jeunes malavisés ou même dupés. Parfois ils font un mauvais usage de l'internet, parfois ils sont bafoués ou égarés par les sites qu'ils visitent. Par conséquent l'éducation et la formation doivent faciliter le discernement. On pourrait s'appuyer sur le projet du Conseil de l'Europe qui s'agissait de l'enseignement de l'histoire. Les étudiants étaient invités à lire des documents, en particulier les document publicitaires ou la propagande. La tâche c'était l'identification des buts inavoués ainsi que les objectives des matériels qui faisaient semblant d'être innocents.

En travaillant dans le contexte du Conseil de l'Europe et de ses valeurs - y incluses les valeurs universelles - on nous rappelait que l'internet n'est pas un moyen de transmission des valeurs tandis qu'il est une source de connaissances. C'était une sorte d'analyse des paramètres et de l'utilité de l'internet, c'est à dire d'un outil contemporain et important. On s'interroge sur la possibilité de se servir de l'internet pour expliquer la conviction compte tenu du Rapport Brasseur sur la Dimension Religieuse du Dialogue interculturel. Le rapport se réfère (plus ou moins exclusivement) aux valeurs universelles et aux convictions religieuses.  

Nous disions que l'internet est mal adapté aux recherches parce que être chercheur engage une certaine facilité ainsi qu'une investigation originale. Nous avons fait sortir le contraste entre Wikipédia et des recherches originales et nous nous inquiétions par rapport aux recherches plagiarisantes. Wikipédia sert parfois en tant qu'introduction mais il faut vérifier les informations.
  • Néanmoins on peut télécharger des documents nombreux en format pdf ou ePub. En particulier :
  • des documents anciens qui ne sont pas protégés par les droits d'auteur
  • des documents officiels
  • des bonnes photos des manuscrits anciens.
On a noté que l'utilisation d'un clavier serait une "sécurité", c'est à dire que la discussion en internet pourrait être plus ouverte car on est "protégé" par le clavier. Chercher in internet est souhaitable mais ce n'est pas la rencontre des experts.

On mentionna l'extrémisme religieux et le discours de la haine. Ils sont trop répandus. En revanche on s'est rendu compte des réseaux d'amitié et de l'amour. Un participant mentionna les possibilités de contacter des personnes qu'on aime ou de visiter des lieux spéciaux. On a également parlé la chaire (d'un endroit religieux) et de la conversation autour de la table de la cuisine. Le "web" ne s'adapte pas à la rencontre directe et personnelle.
On doit savoir interpréter ce qui se passe en ce qui a lieu. Ceux qui se servent de l'internet doivent savoir distinguer l'expression d'un avis et l'énonciation des préjugés.

Compte tenu de "l'ouverture" de discours qui se fait à travers l'internet, (par moyen d'un clavier) on risque un discours de trivialités. Le niveau du discours des réseaux sociaux est pertinent. Néanmoins l'internet est une ressource importante qui fournit beaucoup d'informations, soit les sites soit les réseaux.

Le contrôle de l'internet est toujours un problème car on voudrait éviter les abus et les incidents excédents. Néanmoins une certaine liberté d'utilisation de l'internet était à l'origine du printemps arabe.

On s'intéressait au concept d'identité. L'importance d'une identité est universelle, elle s'exprime par expression française être bien dans sa peau. L'expression implique une sécurité personnelle ainsi que l'intégrité de la personnalité. Donc l'identité facilite la reconnaissance de l'autre.
En revanche une conséquence possible de l'internet, c'est "la lobotomie de l'identité". D'ailleurs, il se peut qu'une conséquence de l'internet soit "une lobotomie de l'identité". Parmi les conséquences on remarque des sources de conflit, tandis que la rencontre en internet serait un contact personnel particulier.

Il y a une question de vocabulaire français. "Islamique" c'est l'adjectif du mot "Islam" mais "islamiste est péjoratif car le mot s'agit d'un certain extrémisme. En revanche on ne trouve pas "juiviste" des Juifs, ni "christianiste" des chrétiens. Il se peut que ce soit signifiant.

Une éducation aux droits de l'homme est nécessaire pour comprendre les questions, y incluses celles des droits de l'homme, de l'extrémisme etc !
Un principe global serait la responsabilisation et l'habilitation des jeunes pour qu'ils influencent ce qui se passe y inclus les médias. On proposa quatre catégories :
  • Les jeunes comme  individus
  • Les OING de jeunesse
  • Les OING religieuses
  • Les jeunes comme journalistes.

En conclusion, il va de soi que la question soit complexe. Elle est également importante. Il s'ensuit d'une liberté sans bornes le risque des abus, la haine, etc. mais un contrôle trop strict empêche la liberté d'expression ainsi que le proteste tel que celui du printemps arabe...

James Barnett
le 12 septembre 2012